lundi 11 mai 2009

Texte de Valérie Bergmann Neuf semaines et demi:

Elisabeth, superbe blonde à la sensualité exacerbéeA déposé sa couronne de beauté jusqu'à ses piedsLui c'est John, fringant bookmaker au sourire ravageurMaître des lieux et maître de son courSon corps et le sien sont en osmose totaleCelle de la passion fataleMais il croit à la hiérarchie des sentimentsEt oubli de prendre son tempsPendant qu'elle, vivant cet amour comme un artSe délite au fil des jours de cet amour si puissantLui collant à la peau comme le veut le dit amantQu'il ne peut qu'être irréversible, ensorcelant est leur nectarAutant qu'éphémères sont leurs heures érogènesDe subtiles sensations ne durent jamais, paroxysme d'exaltationQuestion séculaire du choix de la passionDécrite ici avec intentions poétiques et interrogation féeriqueDu pouvoir divin de nous laisser prendre l'eau pour du vinVint le pire juste avant la finLa rupture arrive bien trop tôtCar Elisabeth avait jeté son étauEt tous les spectateurs ce soir làPleuraient dans la salle, et ça, ce n'était pas du cinéma

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